etude sur la bioéconomie

Publié le par defcore/coco

Etude sur la bioéconomie - 04/2004




Warning, gros pavet un peu compliqué destiné à ceux qui veulent en savoir plus...

« Vers la bioéconomie : la soutenabilité » par Duplon Yves Jamont Junior (doctorant au Centre d’Economie du Développement

http://ced.montesquieu.u-bordeaux.fr/ceddt61.pdf

résumé :

Parmi les théories marquantes de l’économie du développement, la théorie libérale néo-classique est la seule à se prêter à une considération explicite de l’environnement du système socio-économique. A travers l’économie du patrimoine naturel, elle prône l’évaluation monétaire des biens et services naturels, sans égard aux mécanismes propres aux écosystèmes. En réaction à cette démarche, l’écoénergétique dresse l’énergie comme la seule unité de valeur à partir de laquelle il est possible d’appréhender les phénomènes naturels et de se rendre compte des flux de matière-énergie-information circulant dans la Biosystèmie. La bioéconomie refuse le réductionnisme caractéristique de ces deux approches pour faire remarquer que les systèmes socio-économiques sont des sous-systèmes vivants. Ainsi s’ébauche le cadre systèmique de la bioéconomie où la soutenabilité fait figure d’un concept touchant aux dimensions multiples et indissociable de la vie.

Sommaire
1. Introduction : sous-développement et politiques de développement 1
2. Des cadres conceptuels de l’économie du développement… : l’éviction de
l’environnement du système économique 3
2.1. L’orthodoxie libérale néoclassique 3
A. Les fondements micro et macroéconomiques 3
a. La démarche de l’individualisme méthodologique et le principe de rationalité 3
b. Les modèles d’équilibre général 4
c. L’approche monétaire de la balance des paiements : le modèle de Polak 5
B. Les apories du libéralisme néoclassique 6
a. La difficulté d’intégrer la monnaie 6
b. L’agrégation des biens 6
c. L’agrégation des préférences 6
d. L’efficacité parétienne ou l’absence de justice sociale 6
e. Les limites empiriques de l’approche monétaire de la balance des paiements 7
2.2. Les approches théoriques hétérodoxes de l’économie du développement 7
A. L’approche keynésienne 7
a. La démarche circuitiste 7
b. Le principe de la demande effective 8
B. Les fondements de l’approche (néo-) marxiste 9
a. La marchandise, la valeur et la monnaie 9
b. Le circuit du capital 9
c. La transformation des valeurs en prix de production 10
C. Les principes fondateurs du (néo-)structuralisme 12
a. La distinction des agents ou des secteurs de l’économie d’après leurs comportements
économiques 12
b. Les relations de causalité dans la macroéconomie néo-structuraliste 13
D. La vision mécaniste du système économique 14
a. L’analogie mécaniste 14
b. La détermination du système économique 15
3. …A une ébauche de la bioéconomie : la soutenabilité 16
3.1. La gestion de l’environnement par le marché 16
A. L’intégration des externalités 16
a. L’évaluation de l’environnement 16
b. Les externalités : les défaillances du marché 17
c. La correction des défauts du marché : le cas de la pollution 17
B. La gestion des ressources naturelles 18
a. La règle de Hotelling 18
b. La tragédie des actifs naturels en commun 18
3.2. L’approche écoénergétique 18
A. Les éléments fondateurs de l’écoénergétique 19
a. La théorie de la valeur-éMergie 19
b. La démarche écologique 19
c. La modélisation d’un écosystème 19
B. L’appréciation énergétique d’un système 20
3.3. Le cadre conceptuel de la bioéconomie 21
A. La critique du réductionnisme économique et écoénergétique 21
a. Les limites de l’économie du patrimoine naturel 21
b. Les limites de l’écoénergétique 22
B. Le concept de soutenabilité 22
a. La soutenabilité : capital artificiel et capital naturel 22
b. Le cadre bioéconomique : la soutenabilité 23
4. Conclusion 25
Références bibliographiques 26

http://ced.montesquieu.u-bordeaux.fr/ceddt61.pdf

coco

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